Dernièrement je suis allée vérifier si l’Est de la France était aussi génial que le far Ouest. Et qui dit Alsace dit Strasbourg. Honnêtement comment ne pas tomber amoureux de Strasbourg ? A l’image de toute l’Alsace la ville est riche en architecture médiévale remontant jusqu’au 13e siècle mais son grand point fort c’est d’avoir réussi à y associer harmonieusement une architecture résolument contemporaine. Voyage à travers le temps garanti.
Apres 3 heures à chercher une place on finit par débarquer dans le quartier de la Petite France (après la Petite Venise de Colmar) la balade commence au Barrage Vauban et face de nous la Grande île de Strasbourg. Et oui! A Stras il y a une île sur l’Ill ! Mais surtout en face de nous le contraste strasbourgeois par excellence. A gauche le Pont Couvert, construit aux 13e siècle qui doit son nom à la couverture de bois qui le protégeait à l’origine et à droite le bâtiment ultra contemporain et les graff du Musée des arts Modernes.


Et la promenade continue dans les ruelles ensoleillées de la Petite France. ce charmant quartier pittoresque classé UNESCO est le quartier historique de la ville. En grande partie piéton il abrite notamment de magnifiques exemples de maisons traditionnelles à colombages, de petits restaurants bucoliques et également pour l’émerveillement de tous des ponts mobiles, qui sont toujours en fonctions, puisque le quartier est traversé par des canaux navigables. Ce quartier si mignon et cossu ne l’a pas toujours été. Son nom la Petite France lui vient du 15e siècle oú l’hospice du quartier accueillait les soldats porteurs de la syphilis aussi appelé « le mal français » il était aussi connu pour être le quartier des tanneurs (je vous laisse imaginer l’odeur qui y régnait).
Mais la claque architecturale absolue se prend un plus tard au détour de l’incroyable Maison Kammerzell. On tombe nez à nez avec un monstre d’art gothique la Cathédrale de Notre Dame de Strasbourg. Et pourtant j’en ai vu des cathédrales, j’en ai fouillé des églises mais c’est presque le souffle coupé que j’admire les 142 mètres de maestria de sculpture! Pourtant bâtie assez tôt, au 13e siècle, elle embrasse déjà toutes les caractéristiques de l’architecture gothique, de sa rosace à la hauteur et la finesse de ses vitraux en passant par sa chaire, quant à elle plus tardive.
Et comme les émotions ça creusent, après ce mini syndrome de Stendhal nous voila en quête d’une pâtisserie pour une pause gourmande. Au menu bien-sur des spécialités alsaciennes dont la fameuse Kasekueche, la tarte au fromage blanc alsacienne, que je ne vous conseille guère d’appeler cheesecake si vous ne voulez pas avoir d’ennuis avec la maréchaussée. D’ailleurs ce n’est pas un cheesecake, la Kasekueche est beaucoup plus aérienne et légère que le cheesecake Et tant qu’a faire on se laisse aussi tenter par la Tarte de Linz cette tarte d’origine Autrichienne passée dans la culture allemande et alsacienne sous forme de tarte à la confiture de framboise. Des merveilles! Le tout évidemment avec d’une petite bière locale
La journée se termine par une balade enchanteresse le long des quais, avec pour horizon les bateaux amarrés et les maisons à pan de bois qui défilent. Les berges sont aménagées pour les piétons mais aussi pour les cyclistes car, le saviez-vous? Strasbourg est la capitale du vélo et pour tout dire quoi de mieux comme moyen de transport pour découvrir la ville, c’est ce qu’on fera la prochaine fois! Mais en attendant l’errance à aussi du bon notamment découvrir le Street art local!
Verdict : Il faut avouer, l’Alsace c’est presque aussi beau que la Bretagne 😉
Strasbourg looks beyond amazing Aza.
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